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Situation actuelle de la recherche

Situation actuelle de la recherche

Un bref aperçu de la situation actuelle de la recherche parapsychologique en France et dans le monde.

Panorama au niveau mondial

Actuellement, au niveau international, plus d’une quarantaine de chercheurs travaillent dans le domaine de la recherche parapsychologique à temps plein. Ils travaillent pour la plupart au sein de départements de psychologie.

Aux Etats-Unis, la recherche est essentiellement expérimentale. Les programmes militaires ont été abandonnés (le projet stargate s’est terminé en 1995), principalement en raison de restrictions budgétaires. Plusieurs laboratoires ont dû fermer, faute de rentabilité. Même en Amérique du Nord, la parapsychologie reste encore une « science controversée ».

En Allemagne, l’approche est pour l’instant plus clinique et basée sur les enquêtes et les entretiens. L’IGPP, situé à Fribourg, est le centre de parapsychologie le plus important mondialement (une quarantaine de chercheurs y travaillent) et propose notamment un centre de consultation pour les personnes qui rencontrent des expériences exceptionnelles. Les recherches provenant d’Allemagne sont également influencées par le théoricien Von Lucadou, psychologue et physicien, qui propose des conceptualisations inspirées de la systémique.

En Grande-Bretagne, on observe la mise en place et le développement de plusieurs laboratoires de parapsychologie au sein d’universités, en particulier par des anciens doctorants formés au sein de la chaire de parasychologie de l’Université d’Edimbourg.

En France, les tentatives sont très ponctuelles et les travaux ne pourront pas se faire de façon institutionnelle tant que l’IMI n’aura pas mis en place une structure opérationnelle de recherche nationale. Au maximum une vingtaine de personnes font des publications quelque peu régulières sur des thèmes de parapsychologie scientifique. La recherche expérimentale est quasiment inexistante et la plupart des travaux relèvent des sciences humaines.

Plus généralement, on remarque que de nombreuses thèses en rapport avec des sujets proches de la parapsychologie sont soutenues chaque année, pour la plupart dans le cadre de disciplines traditionnelles : médecine, biologie, sociologie, etc …

D’autres pays européen semblent également s’intéresser d’avantage aux phénomènes dits paranormaux. Une chaire de parapsychologie vient ainsi d’être créee à Lund en Suède.

L’évolution des recherches

La méthodologie expérimentale a beaucoup évolué depuis les années 30 :

les protocoles sont automatisés et il est fait un emploi systématique de l’informatique pour l’enregistrement et le dépouillement des résultats, ce qui minimise les causes d’erreurs humaines,

les protocoles ont été perfectionnés de façon à éliminer les possibilités de contact entre sujets et cibles,

on utilise des dispositifs sophistiqués tels que des générateurs de nombres aléatoires (GNA), polygraphes, caisses d’isolation sensorielle, IRM, etc. On ne peut donc plus reprocher à ce type d’expérimentation son manque de sérieux.

Un certain nombre de chercheurs pensent qu’étant donné le nombre d’expériences déjà effectuées afin de prouver l’existence du psi, il est à présent nécessaire d’orienter la recherche expérimentale vers les conditions d’occurrence du psi (moyennant les précautions méthodologiques mentionnées plus haut) et de privilégier l’approche clinique afin d’arriver à une meilleure compréhension du fonctionnement de la dynamique psi. Il semble également probable que soient développées les applications potentielles du psi.

Cet article est une version provisoire qui sera mise à jour prochainement.