Home
Robert Tocquet

Robert Tocquet

Professeur de Sciences Physiques, Chimiques et Naturelles


Robert TocquetRobert Tocquet est né le 5 juin 1898 à Saint Oulph dans le département de l’Aube [[Les informations biographiques ici résumées ont été extraites d’une note qui avaient été rédigée de la main de Robert Tocquet (Voir aussi le numéro spécial de la Revue Métapsychique paru en 1991, article : Robert Tocquet, le grand témoin, pages 188 à 190.]].

Titulaire du Professorat des Sciences Physiques, Chimiques et Naturelles, il obtint en outre les certificats de zoologie, de biologie générale, d’embryologie, de psychologie et étudia l’astronomie avec le professeur Olivier. Il enseigna dans les classes préparatoires aux Grandes Ecoles scientifiques où il eut pour élèves Mademoiselle Joliot-Curie, les fils Langevin et les fils Leprince-Ringuet. Professeur à l’école d’Anthropologie, il exerça aussi, pendant trois mois, les fonctions d’inspecteur de l’enseignement primaire.

Dormant très peu, doué d’un savoir encyclopédique, il développa une activité littéraire très féconde. Auteur de 53 ouvrages scientifiques, psychologiques et métapsychiques, la plupart traduits et publiés en Afrique Australe, Allemagne, Angleterre, Argentine, Brésil, Espagne, Etats Unis d’Amérique, Hollande, Italie, Mexique, Pologne, Portugal et Tchécoslovaquie, il mérita de nombreuses distinctions tels que le prix Dagnon-Bouveret, décerné par l’Académie des Sciences Morales et Politiques pour récompenser les études de psychologie, le Prix International The Scothman en 1964, et la médaille de Vermeil d’ « Arts, Sciences et Lettres ».

D’autre part il fut Officier d’Académie, Officier de l’Instruction Publique et Chevalier de la Légion d’honneur.

Il a connu personnellement les grands métapsychistes qui étaient à la fois d’authentiques parapsychologues et d’incontestables hommes de science : Le professeur Charles Richet, René Sudre, les docteurs Gustave Geley, Eugène Osty, Moutier, Calmette, Roux, Lenglet, Maxwell, César de Vesme, le professeur Santoliquido, Camille Flammarion, René Warcollier.

II fut témoin, observateur, conseiller ou personnellement expérimentateur de nombreux phénomènes, notamment de métagnomie avec Forthuny, Ossowiecki, Kahn, de dermographisme avec Olga Kahl, de peintures médiumniques avec Augustin Lesage, de dessins médiumniques avec Pierre Maluc, de lucidité avec Jeanne Laplace et Jeanne Peyroutet. Il assista à trois séances avec Guzik. Une à l’IMI et deux au domaine de Madame Borderieux, au cours de laquelle apparurent des lueurs et des visages auto-luminescents. Il put « caresser » le « chien » matérialisé par ce « médium ». C’est lui qui suggéra au docteur Geley d’ajouter secrètement du cholestérol à la paraffine bleutée destinée à obtenir des moules d’origine ectoplasmique. En effet connaissant bien l’illusionnisme, Robert Tocquet voulait ainsi démontrer l’impossibilité d’un trucage.

Après avoir consulté un grand nombre de « voyantes » professionnelles il réussi de remarquables expériences avec Marie Maire.

Très intéressé par les calculateurs prodiges, il a vu à l’œuvre Melle Osaka et étudié expérimentalement Ernest Moingeon, Dagbert et Lidoreau. Il a réalisé des expériences personnelles de télékinésie avec un jeune « médium » et observé et expérimenté des psychocinèses sur métaux avec Jean Pierre Girard.

Il a suivi les innombrables expériences de télépathie effectué par René Warcollier. Enfin il a effectué quelques investigations dans trois maisons dites « hantées », et en particulier à la clinique du docteur Cuénot à Arcachon.

Dès son plus jeune âge, Robert Tocquet s’intéressa à la prestidigitation. Il a publié 5 ouvrages consacrés à la description d’expériences d’illusionnisme. Le dernier intitulé : Comment étonner vos amis (deux tomes) fut publié en 1985 sous le pseudonyme de « Professeur Don Roberto ». Il dévoila quelques trucages subtils, présentés par leurs auteurs comme étant de nature paranormale. Membre éminent du Comité directeur de l’Institut Métapsychique International, il en devint président le 9 octobre 1982, puis président d’honneur jusqu’à son décès, le 23 septembre 1993, dans sa 96ème année.

Lorsque le 29 août il me reçut dans sa maison de Sceaux il me dit que les deux phénomènes qui lui paraissaient les plus extraordinaires étaient, en métapsychique subjective, la prémonition et en métapsychique objective, l’ectoplasmie. Il nous donna une note qu’il avait rédigé sur L’orientation future de la parapsychologie:

« Outre l’observation de plus en plus rigoureuse des phénomènes paranormaux ou présumés tels, spontanés ou provoqués, le parapsychologue devra, je crois, s’efforcer de déterminer la nature et le mécanisme des relations neuroniques cérébrales, infiniment probables, avec l’univers tout entier, matériel et spirituel, envisagé dans son passé, dans son présent et dans son devenir. Ce qui lui permettra de mieux comprendre le comment et le pourquoi des phénomènes paranormaux! La perception extrasensorielle d’une réalité cachée, la connaissance du passé et du devenir d’événements inaccessibles à la raison, la télékinésie et l’ectoplasmie. De sorte que la métapsychique (ou la parapsychologie) deviendra la science des sciences en découvrant les sources primordiales de la vie et de la pensée. Et peut-être, qui sait! leur finalité, si finalité il y a. »