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Parapsychologie et psychanalyse

Parapsychologie et psychanalyse

par Djohar Si Ahmed

La Parapsychologie s’est donnée pour but, dès la fin du siècle dernier, l’étude d’un ensemble de phénomènes non explicables par les lois physiologiques, psychologiques et physiques connues. Le champ d’étude de la parapsychologie recouvre des phénomènes psychologiques ou subjectifs, et des phénomènes physiques ou objectifs.


Les premiers se référent à des expériences mettant en jeu une « perception extrasensorielle » ou E.S.P., et comprennent :

la télépathie ou communication directe de psyché à psyché, en dehors de toute information donnée par les sens habituels,

la clairvoyance ou acquisition d’informations sur un objet, un événement, également en dehors des sens habituels,

la précognition, ou possibilité de deviner l’avenir, C’est-à-dire avoir des informations sur un événement à venir, sans qu’aucun élément dans le présent ne le laisse envisager,

la rétrocognition, ou capacité à obtenir des informations sur un des événements passés.

L’E.S.P. intervient en dehors de toute construction hypothético-déductive, et naturellement comme je l’ai déjà dit, en dehors de toute information obtenu par les sens connus.

Les seconds, encore appelés psychokinétiques, ou télékinétiques, désignent l’action directe de la psyché sur la matière, action mécaniquement inexplicable, car ne mettant pas en jeu le corps physique. Avec l’étude de la P.K., sont abordés tout un ensemble de phénomènes : petite et grande hantise, Poltergeist (« esprit frappeur », concernant les maisons dites « hantées »), déplacements d’objets, jets de pierres, bruits bizarres, etc..

La P.K., comme la P.E.S., relève de ce qu’on appelle la « fonction PSI ». On parlera donc de « sujet PSI » et d’ « Effet PSI ».

Ces phénomènes pour extravagants qu’ils soient, souvent taxés d’allégations délirantes, n’en ont pas moins été étudiés, objectivés et quantifiés depuis fort longtemps grâce aux travaux de Charles Richet en France, de Joseph B. Rhine aux États-Unis, de Léonid Vassilliev en Russie ou de René Warcollier en France, pour ne citer que ceux-là.

Dans un premier temps, et comme dans beaucoup de disciplines naissantes, les chercheurs ont centré leurs efforts sur la collecte d’observations de faits « paranormaux ». C’est dans cet esprit que furent crées les grandes sociétés de recherche comme la « Society for Psychical Research » en Angleterre (1882), ou l » »Institut Métapsychique international » à Paris (1919), auxquels collaborèrent des personnalités prestigieuses. Ce n’est pas le but de cet article de retracer l’historique des recherches passionnantes menées par ces grands hommes dans le domaine du paranormal, mais de pointer la singularité de cette discipline qui s’est développée, dans un second temps, indépendamment des sciences humaines, après un divorce qui semble correspondre à la naissance de la psychanalyse.

Pans une période que l’on pourrait qualifier de Préhistoire des sciences humaines et des psychothérapies, les phénomènes paranormaux, tout comme l’hypnose, faisaient partie intégrante des préoccupations des humanistes et des premiers « cliniciens » que furent Johan Gassner, Franz Anton Mesmer, le Marquis de Puységur, Hippolyte Bernhelm, ou encore Pierre Janet.

Sans que ces auteurs y aient attaché une importance particulière, la télépathie, la voyance, la psychokinèse, l’hypnose à distance, l’auto et l’hétéroscopie (1) étaient couramment observées dans leur pratique, et considérées comme des manifestations inhérentes aux effets du magnétisme animal et du fluide (Mesmer), du somnambulisme (Puységur) ou de l’hypnose (Janet). L’émergence de ces phénomènes, parfois extraordinaires, semblait liée à l’entrée du sujet dans ce que nous appelons aujourd’hui les états de conscience non ordinaires.

Toujours est-il que l’histoire de la parapsychologie se trouvait initialement liée à l’histoire de la psychiatrie, de l’hypnose et bien entendu du spiritisme, et dès l’origine de la découverte de l’inconscient, toutes ces voies d’accès furent systématiquement explorées et confondues (2).

Cependant et dans le même temps où ces phénomènes étaient découverts, recensés et appréhendés, surgissait chez certains chercheurs une crainte à en faire état. Les phénomène paranormaux se situaient dans un tel hiatus par rapport aux concepts établis de l’ordre de l’univers, au bon sens rationnel, quels furent, notamment dans les milieux des sciences humaines, et surtout de la psychologie et de la psychiatrie, massivement censurés. Un des exemples les plus remarquables de cette censure fut sans conteste l’attitude de Pierre Janet à l’égard d’une de ses patientes, « Léonie ».

En 1855, Pierre Janet avait au la chance, à l’hôpital du Havre de rencontrer un sujet extraordinaire qui avait la particularité et l’originalité de pouvoir être hypnotisée à distance, c’est-à-dire d’obéir aux suggestions mentales qui lui étaient faites, même à une distance de plusieurs centaines de mètres. Les résultats de ces expériences firent l’objet d’une communication à la Société psychologique de Paris, présidée par J.M. Charcot.

Or, malgré l’intérêt suscité par cette communication, malgré la reproduction des prouesses de Léonie, sous le contrôle de nombreuses personnes (médecins, scientifiques), Janet se rétracta quelques années plus tard, arguant un doute quant à la fidélité des comptes rendus des expériences. Laisser « tomber » un sujet tel que Léonie, représentait pour Janet et ses confrères une parade, une défense, face à des résultats qui menaçaient le cadre de la psychologie naissante !

Ainsi se dessina un premier divorce entre parapsychologie et psychologie, divorce qui fut consommé avec la naissance de la psychanalyse, et ceci malgré l’intérêt de Freud pour le sujet (3).

L’exclusion de la parapsychologie du champ de la psychanalyse, des sciences humaines, et des sciences en général, fut dictée par plusieurs raisons. Certaines étaient inhérentes au bon renom de la psychanalyse, qui voulait se donnait un label de scientificité et se dégager de la gangue de l’occultisme pour prouver son sérieux.

D’autres raisons, plus voilées, tenaient à la difficulté d’accorder une place dans 1e champ conceptuel de la psychanalyse, à ces phénomènes qui menaçaient d’en faire exploser le cadre tout neuf.

Cependant, cette exclusion, compréhensible dans les débuts de la pensée psychanalytique, continue d’être agissante, probablement en raison des nombreux présupposés de la psychanalyse, incompatibles avec la reconnaissance de ces phénomènes. Considérer par exemple qu’un matériel puisse transiter en dehors des sens connus, d’une psyché à une autre, que de l’énergie psychique (et du sens) puisse s’actualiser dans le monde extérieur, dans la matière ou dans une autre psyché, fut et est encore très mal perçu par la majorité des psychanalystes très attachés à une conception assez limitée de la psyché.

La pensée, psychanalytique (à l’exception de l’oeuvre de Jung) s’est donc développée, pour l’essentiel, sans tenir compte de la dimension paranormale de la psyché, occultation de tout ce qui pourrait de près ou de loin être rattaché à l’Occultisme, à l’origine d’un formidable paradoxe, celui de la désaffection du champ d’étude de ce matériel (le paranormal), par des personnes qui devraient pourtant lui porter le plus grand intérêt.

Et pourtant, les développements de la pensée psychanalytique (notamment depuis les années 70), sur le transfert, le narcissisme, les soubassements archaïques de la vie psychique, rendent la divorce psychanalyse / parapsychologie de moins en moins concevable.

Cette articulation a été au centre de ma recherche en parapsychologie, recherche qui fut l’objet de ma thèse de Doctorat de psychopathologie, et à la publication de mon ouvrage Parapsychologie et psychanalyse (Ed. Dunod, Paris, 1990).

En effet, l’approche quantitative des chercheurs en parapsychologie ne peut suffire à rendre compte de la complexité de ce qui est en jeu dans la psyché à l’égard de ces phénomènes et des chercheurs se sont aussi penchés sur la recherche qualitative en parapsychologie, parmi ces derniers, Rend Warcollier à l’Institut Métapsychique International de Paris, et Henri Marcotte. Leurs travaux m’ont mis sur la voie d’une articulation entre parapsychologie et psychanalyse.

Dans les années soixante, Henri Marcotte reprit les expériences de Warcollier sur la transmission télépathique de dessins, en introduisant dans ses protocoles expérimentaux deux données susceptibles d’améliorer les performances des participants – la dimension temporelle (envoi non plus de dessins, mais d’histoires, de scénarios), et la prise en compte de l’éprouvé corporel (4).

Mais Marcotte, tout comme Warcollier avant lui, caressait la fantasme d’une radio mentale épurée de tout parasite et de toute déformation, et de fait l’aspect psychopathologique, et les déformations des messages n’étaient guère pris en compte. Tout ce qui n’avait pas littéralement à voir avec le contenu manifeste du message télépathiquement envoyé était considéré comme scories à éliminer.

Lorsque je rencontrai Marcotte et ses groupes dits « d’entraînement à la télépathie » (en fait d’entraînement à la télépathie, voyance, prémonition, rétrocognition) (5) , je remarquais d’emblée combien la dynamique inconsciente des sujets pouvaient modifier et régir, tant chez l’agent (celui qui envoie) que chez le percipient (celui qui reçoit), le contenu des messages verbalisés. Cet aspect, jamais pris en compte par Marcotte devint la centre de ma recherche. En effet, la dynamique Inconsciente, la problématique du sujet, tout comme son histoire, me sont apparues comme capitales pour la compréhension des phénomènes paranormaux. Un point a particulièrement attiré mon attention : prémonition ou télépathie, « la réception » par le sujet se fait toujours et d’abord au niveau du corps. Tout se passe en effet comme si le corps jouait à l’égard de la transmission / réception télépathico-prémonitoire, le rôle d’une antenne. Mais quand je parle de corps, il s’agit en fait d’un niveau de perception corporelle très archaïque, celui du bébé ou même du foetus. Cette faculté de perception habituellement masquée ou inhibée dans la vie adulte, reste cependant toujours présente et agissante en nous. Elle peut, grâce à un entraînement adéquat, retrouver une prégnance et une efficience réelles.

Ce niveau de perception corporelle archaïque a ceci de particulier qu’il ne fait pas de différence entre sentiment, affect, sensation ; pas de différence non plus entre dedans et dehors, entre avant et après. Tout ce qui peut se passer à ce stade est à l’origine d’une représentation psychique primordiale indifférenciée appelée pictogramme. Pictogramme d’auto-engendrement ou d’auto-destruction, constitutifs de l’activité mentale de représentation,, activité régie par le processus originaire tel que conceptualisé par Piéra Aulagnier (6). Représentation archaïque du corps, de ses éprouvés, au sein de laquelle les cinq sens ne sont pas encore nettement discriminés et spécifiés dans leurs fonctions respectives.

C’est bien parce qu’il n’existe pas, à ce stade très primitif du fonctionnement mental, de différenciation entre dedans et dehors, entre le moi du sujet et celui des autres, que du matériel psychique (pensées, fantasmes, sentiments, scénarios) peut transiter d’une psyché à l’autre. Ce sont les niveaux supérieurs de l’activité mentale de représentation qui en reprenant à leur compte cette perception, la redéploieront plus ou moins bien, en un message.

Voyance, télépathie, prémonition, ou psychokinèse, sont des phénomènes apparemment différents, mais qui se rejoignent tous quant à leur signification et à leur origine, liés qu’ils sont au niveau le plus archaïque et donc le plus inconscient de notre psyché. Ainsi se justifie l’appellation globale « d’effet Psi » pour dénommer l’ensemble de ces phénomènes.

Les messages paranormalement perçus subissent de ce fait toutes sortes de déformations, déformations en tout point semblables à celles qu’accomplit le travail psychique du rêve : déplacement, condensation, inversion en son contraire, métaphorisation, etc.

Pour illustrer cet aspect du traitement de l’information paranormalement perçue par la psyché d’un sujet, je vais maintenant donner un exemple tiré d’une séance de GET (7).Lors de cette séance, nous décidons d’envoyer mentalement (8) l’histoire suivante :

« Une nuit noire, dans un cimetière; les douze coups de minuit sonnent à l’horloge quand un fantôme s’élève au-dessus d’une tombe ». Histoire somme toute banale, et pour laquelle nous n’imaginons pas de fin, prenant la convention de laisser les percipients s’aménager comme lis la peuvent avec le scénario.

Georges, un des percipients fait le récit suivant :

« Je suis sur la place Beaubourg (à Paris), en plein soleil, sous l’horloge…puis changement de décor… je me retrouve place Vendôme…où je déambule…je suis étonné de voir des arcades et je me dis qu’il n’y a pas d’arcades place Vendôme, mais place des Vosges…Je ne vois rien de plus…je déambule place Vendôme, c’est tout ».

Au premier abord, il me sembla bien difficile de rattacher ce discours au message envoyé. Mais, à y regarder de plus près, je pus remarquer que des éléments avaient été inversés en leur contraire: la nuit et le froid se sont transformés en une place au soleil ; la mort et la solitude en une foule joyeuse (celle, implicite dans le récit de Georges, de la place Beaubourg en plein soleil). Seule l’horloge est ramenée à la conscience, mais il est non pas minuit, mais midi (plein soleil).

Ces déformations et élaborations que l’inconscient de Georges a fait subir au message nous firent penser à celles qui amenèrent Hitchcock à concevoir l’extraordinaire scène de l’avion dans « La mort aux trousses »:

« J’ai voulu, explique Hitchcock (9), réagir contre un vieux cliché: l’homme qui s’est rendu à un endroit où probablement il va être tué. Maintenant qu’est-ce qui se pratique habituellement ? Une nuit noire à un carrefour étroit de la ville. La victime attend debout dans le halo d’un réverbère. Le pavé est encore mouillé par une pluie récente. Un gros plan d’un chat noir courant furtivement le long d’un mur. Un plan d’une fenêtre avec à la dérobée le visage de quelqu’un tirant le rideau pour regarder au dehors. L’approche lente d’une limousine noire, etc. « 

« Je me suis demandé quel serait le contraire de cette scène ? Une plaine déserte, en plein soleil, ni musique, ni chat noir, ni visage mystérieux derrière les fenêtres ! « 

Cependant, ni Hitchcock, ni Georges n’inversent complètement le scénario en son contraire. Le premier conserve la limousine noire, et Georges conserve l’horloge, deux éléments non inversés, en relation bien sûr avec le scénario et dont ils constituent les « rejetons » , les traces persistantes.

En outre, l’horloge de Beaubourg, avec ses automates, est aussi un rappel du temps qui passe, de la temporalité, de la finitude et donc de la mort.

Jusque-là, somme toute, rien d’extraordinaire, car très fréquemment, les percipients s’aménagent de la sorte par rapport à un affect douloureux ou effarant contenu dans le message.

Cependant la narration du scénario fut saluée par un Immense éclat de rire de Georges. Lorsque nous lui en demandâmes les raisons, il s’empressa de nous raconter l’histoire suivante :

« Un Alsacien débarque à Paris à la Gare de l’Est ; il prend un taxi et demande au chauffeur de le conduire Place du « Refenant » » :

 » Mais Monsieur, il n’y a pas de Place du Revenant à Paris !, s’exclame le chauffeur de taxi.

 » Comment ? Mais chee suis déchà fenu à Paris et che sais où est la Place du Refenant, che fais fous guider « , répond notre Alsacien.

Il guide le chauffeur, et une fois rendu, lui fait signe de s’arrêter .

 » Nous y foilà  » s’écrit le passager

Mais c’est la Place Vendôme ! », s’exclame le chauffeur de taxi.

 » Ach, Monsieur, répond l’Alsacien, laPlace du « Refenant » et la Place « Fantôme », encore une fois, c’est bien la même chose!  »

Ainsi donc, un jeu subtil s’est déroulé chez Georges, jeu au terme duquel il arrive à s’aménager par rapport à l’angoisse de mort contenue dans le message. On peut en donner les étapes principales :

Après avoir eu l’information, il inverse d’abord les éléments principaux en leur contraire, comme nous venons de le voir. Reste l’horloge. Elle va lui servir à la fois de fil d’Ariane pour remonter l’information et retrouver dans le folklore de son histoire personnelle, une anecdote dans laquelle le fantôme de la mort devient l’objet d’une blague, ce qui d’ailleurs correspondait à l’intention consciente des agents.

En effet, au delà de l’homonymie entre Strasbourg et Beaubourg, l’horloge, seul élément « remonté » tel quel, relie Georges à Strasbourg, ville de son enfance où à 12 heures 30 (en plein soleil) l’horloge astronomique sonne midi. Les heures sont sonnées par la Mort devant laquelle défilent tous les quart d’heure, les « Quatre Ages de la vie  » : L’Enfant, l’Adolescent, l’Homme et le Vieillard, Au dernier coup, un Ange retourne son sablier.

Les associations de Georges ne l’ont pas immédiatement ramené à cette horloge (11) et moi-même n’y ai pensé qu’en racontant cette histoire à une collègue.

Cet exemple illustre l’extrême complexité qui se tisse entre la réception d’un message télépathique et se verbalisation. Lente remontée des profondeurs de l’inconscient, durant laquelle le message se déguise et se travestit presque complètement… tout comme dans un rêve… conservant cependant la trame du récit dans un « signifiant-carrefour »: ici Vendôme.

La réintégration du paranormal clans le champ de l’analyse pose de multiples problèmes, car cela soulève la question d’une psyché qui n’a pas de limites, d’un sujet dont les barrières psychiques sont inexistantes ou inefficientes, et qui donc renvoie à la psychose, à l’indifférenciation des espaces psychiques et au fonctionnement archaïque de la psyché…

Et pourtant, il découle de mes travaux et observations cliniques que la prise en compte de cet aspect du fonctionnement mental à l’origine de phénomènes télépathiques, peut entraîner des effets thérapeutiques majeurs : en authentifiant (quand cela est nécessaire) des perceptions paranormales chez l’enfant ou l’adulte, on authentifie et reconnaît du même coup des perceptions dont le sens est à découvrir, au même titre que n’importe quelle autre matériel psychique.

La théorisation de l’archaïque constitue à la fois une des limites de la psychanalyse contemporaine, mais aussi une des ouvertures les plus fécondes quant à la compréhension des phénomènes paranormaux. Les psychanalystes peu enclins à se pencher sur la paranormal se privent dramatiquement de l’appréhension de cet aspect fondamental du fonctionnement mental.

À l’inverse, les parapsychologues, soucieux d’objectivation, de quantification des ces phénomènes les ont quasiment dé-psychologisés et stérilisés, oubliant qu’ils doivent s’intégrer, au même titre que le rêve ou la pensée, à l’ensemble de la vie psychique.

Djohar SI AHMED

(1) ou connaissance, sur un mode paranormal de l’intérieur de son propre corps et de ses organes, du corps et des organes d’autrui.

(2) voir à ce sujet l’ouvrage de Henri Ellenberger : « La découverte de l’inconscient – Histoire de la psychiatrie dynamique », Simep Editions, Villeurbanne, 1974.

(3) voir Christian Moreau « Freud et l’occultisme « , Éditions Privat, 1976

(4) voir. « La Thélestésie », méthode d’entraînement à la télépathie », Presses de la Renaissance, Paris 1977

(5) Groupes (G.E.T.) que nous avons repris depuis 1988 dans notre Institut (ICLP) à Paris.

(6) « Le violence de l’interprétation », Piéra Aulagnier, PUF, PARIS 1976

(7) G.E.T.- Groupes d’entraînement à la télépathie.

(8) envoyer mentalement: le groupe de participants se partage en deux sous-groupes. Le premier sous-groupe forge une histoire qu’il envoie télépathiquement (selon certaines techniques) au second sous-groupe.

(9) in Hitchcock – Truffaut, Editions Ramsay, p. 216.

(10) Des sens voisins peuvent aussi être dégagés : Le bourg, bien entendu, mais également Strass et beau, etc.

(11) En interrogeant par la suite Georges, j’ai eu la confirmation que cet élément non conscientisé au moment de sa réception-verbalisation, n’en constituait pas moins unsouvenir important liés aux visites faites à la Cathédrale de Strasbourg quand il était enfant et adolescent.

Voir aussi :

Franz Anton MESMER (1734-1815) der « Ahnherr der Parapsychologie »