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Le Remote Viewing ou « vision à distance »

Le Remote Viewing ou « vision à distance »

Le Remote Viewing, ou vision à distance, est une perception extrasensorielle d’un lieu situé à distance. Les expérimentations menées par le SRI (un institut de recherche américain) dans les années 80 débutèrent avec le sujet Pat Price, un ancien préfet de police extrêmement doué et d’une grande précision dans ses descriptions…


Sept sessions sur neuf accomplies par Price furent des succès. Ce qui donne une probabilité de une chance sur 100.000 que cela soit le fait du hasard (p <10-5).

Les résultats globaux du SRI -avec un total de 51 sessions pour 9 sujets- fournissent une preuve solide de la réalité de l’ESP et de la capacité de certaines personnes à décrire des cibles éloignées: il y a une chance sur 1O millions (p = 10-8) que ces résultats soient dus au hasard! (Targ et Harary, 1984)

D’autres expériences ultérieures, au SRI et ailleurs, ont aussi produit des résultats significatifs, même lorsque les distances étaient beaucoup plus grandes. Par exemple, dix sessions à grande distance furent accomplies entre deux chercheurs: Elmar Gruber, l’émetteur, se trouvait à Rome, alors que Marilyn Schlitz, le récepteur, résidait à Detroit, aux USA, une distance, donc, de 7000 km. Les résultats furent très probants (p<10-5) (Schl&Gru 80)

Une expérimentation particulièrement intéressante a fait intervenir non seulement de grandes distances, mais aussi une barrière physique très importante: l’océan, qui, comme on le sait, bloque la plupart des ondes électromagnétiques (Voir Forum: Radio mentale). Dans cette expérience mise au point par Stephan Schwartz, les deux sujets psi se trouvaient dans un sous-marin, dans les eaux profondes du Pacifique, et l’émetteur quelque part dans la baie de San Francisco. Or cela n’empêcha pas l’ESP de fonctionner parfaitement: les 2 sessions furent des succès, et chaque sujet décrivit sa cible avec une grande justesse. (Voir exemples de sessions).

Globalement, si l’on prend les 28 expérimentations de vision-à- distance faites jusqu’en 1984 dans divers laboratoires, on s’aperçoit que plus de la moitié d’entre elles (en fait, 15 sur 28) montrent des résultats significatifs .

Les expérimentations de Vision-à-distance ont bien sûr continué depuis 84. La série d’expériences la plus complète actuellement est celle du PEAR, dirigé par Robert Jahn, ancien doyen du département d’engineering de l’Université de Princeton, et Brenda Dunne. Il s’agissait d’un protocole de précognition qui impliquait à la fois un déplacement spatial et un déplacement temporel.

Dès le début des années 90, le PEAR avait déjà réalisé plus de 300 essais, montrant des résultats psi hautement significatifs. La distance entre récepteur et émetteur avait varié de 1 à 5000 miles. Et le déplacement temporel, de plusieurs jours avant le choix de la cible (précognition) à plusieurs jours après (rétro-cognition). Jahn et ses associés ont ainsi démontré que la l’éloignement n’avait aucun impact sur le psi, qu’il s’agisse du temps ou de l’espace.

Quelques exemples :

Ces exemples, obtenus au laboratoire de Princeton ainsi qu’au Stanford Research Institute (SRI) permettent de comparer, sur le plan qualitatif, la précision entre les descriptions de sujets psi et des cibles situées à distance lors de protocoles de remote-viewing.