Conférence 1 de l’Atelier des visions
Samedi 05 octobre 2024 de 14h à 18h à l’IMI
avec Pascal Pique et Philippe Deloison
Présentation du cycle des conférences-ateliers performatives
« L’atelier des visions » est un projet de collaboration entre le Musée de l’Invisible et l’Institut Métapsychique. Il prolonge la conférence « art & médiumnités » de Pascal Pique qui a eu lieu à l’IMI le 23 mars 2024.
Si les rapports entre l’art, la médiumnité et le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. on fait l’objet d’un début de réévaluation historique, l’économie visionnaire créatrice est encore peu étudiée et reste sous-évaluée. Nombre de questions subsistent quant à la genèse des visions et à leur rôle dans l’imagerie de l’art. De quelle nature et de quelle provenance sont les visions et leurs images ? Proviennent-elles du seul fait des mécanismes de la conscience ou de l’inconscience localisés dans le cerveau et souvent identifiée à l’imaginaire ? Ou relèvent-elles d’une phénoménologie plus étendue faisant intervenir une extériorité non localisée à l’humain et à son espace-temps ? C’est ce que propose l’art visionnaire spirite qui s’établit sur une médiation avec les esprits, ainsi que des formes de l’au-delà et de la survivance post mortem. Cette approche fonde également les systèmes visionnaires de nombreuses cultures de l’Invisible natives à travers l’histoire et la géographie planétaire. Pour autant le phénomène visionnaire ne semble pas se limiter à la médiation d’esprits ou d’entités post-humaine, voire non humaine, pourvoyeuses de visions. L’élargissement de la question issue des conceptions du « psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. » dans les sciences métapsychiques, ou de « non humain » en anthropologie et en philosophie, permet de d’envisager d’autres phénoménologies. Que l’on peut aussi constater dans certains processus créatifs à l’œuvre dans l’art visionnaire. Plus précisément à travers des phénomènes de synchronicité ou de hasard objectif, voire de précognition, de vision à distance ou de psychokinèse, qui font l’objet d’études scientifiques qui en attestent la réalité à travers des effets patents de l’esprit sur la manière, sans pour autant les expliquer.
Dans ce panorama, la création artistique apparaît conjointement comme un champ d’apparitionManifestation perceptible de personnes (vivantes ou décédées), animaux, entités ou objets dans un lieu donné, alors que leur présence en ce lieu est impossible physiquement. L'apparition diffère de la simple "vision" dans le sens où elle a une certaine reconnaissance sociale et s'insère dans un contexte culturel précis (religieux, folklorique, spirite, ou autre)., d’expression, mais aussi d’expérimentation des phénomènes associés à l’émergence visionnaires. Ce sont leurs différentes modalités qui sont rapportées et commentées en conférence, mais aussi vécues et expérimentées en atelier, pour être étudiées à travers « l’atelier des visons ». Tout en posant la question de l’interprétation de ces visions, de leur imagerie. Ainsi que de leur usage dans les différents domaines de la culture, qu’elle soit scientifique et universitaire, populaire ou vernaculaire. L’un des attendus de cet atelier est de voir en quoi la double approche de l’art par les vécus psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., et des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. par la création artistique, permet de formuler de nouvelles perspectives sur la question des images et de la conscience non localisée. En proposant le cas échéant des représentations, voire des modélisations du phénomène visionnaire, à partir d’une approche métapsychique élargie, pour en dresser une sorte de paysage.
Cet atelier participe d’une recherche universitaire dans le cadre d’un doctorat en sciences de l’art/esthétique, sur les rapports entre la création artistique et les processus visionnaires. En particulier sur les conditions d’émergences des visions qui transcendent nos conceptions et nos dimensions actuelles de l’image en prenant d’autres formes de perceptions que visuelles (auditives, corporelles, olfactives), pour intervenir dans le processus artistique et faire image. L’atelier des visions, constitué d’une programmation de conférences-ateliers performatives, est aussi envisagé dans la perspective d’une exposition à double dimension artistique et métapsychique en 2025. Ainsi que d’une participation à une journée d’étude au Centre Pompidou à Paris.
Présentation des intervenants
Philippe Deloison est ancien joaillier de la place Vendôme et peintre médiumnique. Il pratique également la méditation zazen de manière assidue et produit des formes de psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse . avec des tables bougeantes. Il réalise également des « photographies médiumniques » ainsi que des ateliers d’écriture et de dessin automatique. Ses visions, dont certaines remontent à l’enfance se traduisent sous différentes formes de perception qu’il traduit en dessin, peintures ou sculptures.
Historien de l’art, chercheur, commissaire d’exposition, critique d’art et conférencier, Pascal Pique a dirigé le département art contemporain du Musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs à Toulouse et le Fonds Régional d’Art Contemporain Midi-Pyrénées jusqu’en 2012. Depuis, il développe le Musée de l’Invisible, une instance de création et de recherche dédiée aux relations entre l’art et les multiples formes de l’Invisible : de l’astrophysique aux savoirs alternatifs en passant par l’étude de certains phénomènes naturels, des dimensions visionnaires et métagnomiques. Crée en 2013, le Musée de l’Invisible a collaboré avec le Palais de Tokyo (inauguration de l’Académie de l’Arbre), l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris (exposition Astralis), la Biennale d’art contemporains de Salvador de Bahia (lancement du manifeste de l’arbre), le Musée National des Arts et Métiers, le Musée Gassendi à Digne-les-Bains, ainsi que le centre d’art de Lacoux, l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne, le Crac à Sète ou le Parvis à Ibos (expositions L’arbre visionnaire, Pierres de vision, Athanor, l’Abeille blanche). Il s’intéresse à la question de l’énergétique des œuvres d’art et aux esthétiques de l’écoconception avec les récentes expositions Energéïa à Topographie de l’art à Paris et Géométries de l’Invisible à l’Espace de l’art concret de Mouans-Sartoux. Et tout dernièrement le programme Elixirs, ART Ecologie en val d’Adour. Les activités du Musée de l’Invisible participent du projet de recherche d’un doctorat en Science de l’art/Esthétique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne dédié au développement d’une écoestétique énergétique et réparatrice.