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Applications en archéologie

Applications en archéologie

Une application extrêmement fascinante du psi est d’utiliser les dons des voyants dans le cadre de recherches archéologiques. Cette application conjugue avec bonheur les désirs et objectifs personnels des voyants avec ceux des scientifiques.


La recherche de laboratoire laisse rarement aux sujets psi un rôle dans lequel ils peuvent se sentir « en contrôle » de la situation, ou qui reflète leur propre vision du monde. Or c’est justement le fait de leur donner un tel rôle qui les rend effectifs dans l’archéologie psychique.

C’est en en utilisant les talents d’un sujet psi que les ruines de la Chapelle Edgar, de l’Abbaye de Glastonburry, furent découvertes. Comme le rapporte Bligh Bond dans son ouvrage « The gate of remembrance », aucune mention n’existait nulle part de la location exacte de la chapelle, ni d’ailleurs de sa taille. Plusieurs séances d’écriture automatique amenèrent des informations si précises que, l’année suivante, en 1908, des fouilles purent être entreprises : la plupart des informations données se révélèrent exactes et la chapelle fut ainsi exhumée.

Suivant la voie tracée déjà par Emerson, puis Goodman, Stephen Schwartz, après avoir fondé la société Mobius, se lança dans le Projet Alexandrie. L’objectif était de retrouver d’une part les ruines de la célèbre Bibliothèque d’Alexandrie, et d’autre part la tombe d’Alexandre le Grand, dans cette ville d’Egypte qu’il avait fondée, et dont il avait tracé les plans. Onze médiums ont tout d’abord travaillé sur plans, des Etats-Unis, et une analyse fut faite de tous les endroits signalés, qui aboutit à trois sites de grosses convergences. Puis Schwartz emmena deux des voyants sur place, avec une équipe de recherche et de tournage : Hella Hammid, qui s’était distinguée dans la vision à distance au SRI, et George Mc Mullen, qui avait déjà travaillé avec Emerson. Là, sur le terrain, les sujets psi menèrent l’enquête comme des limiers, épuisant l’équipe sous l’amas des informations données en voyance directe.

Hella Hammid, qui avait des USA décrit une configuration permettant de repérer l’emplacement de la bibliothèque d’Alexandrie, guida un jour littéralement la voiture (elle ne connaissait pas la ville) et retrouva exactement la configuration qu’elle avait décrite. Elle avait écrit :  » Une rue ou une allée se rétrécissant, avec de hauts murs de chaque côté… des poutres de soutènement effondrées. Grand…Bois…Sur égout souterrain ou canal avec la lumière du jour au bout. » Sur son dessin, elle avait aussi marqué une colonne à gauche. Tout y était : le rétrécissement, la bouche d’égout, les poutres de bois effondrées, la colonne à gauche.

Quant à George Mc Mullen, il repéra psychiquement, sur un terrain vierge hors limite des fouilles anciennes de Marea, le site d’une ancienne construction bizantine et montra l’emplacement des murs sur le sol ; il parla de mosaïques, de corniches, de bains de vapeur, et donna d’autres détails sur les matériaux et la profondeur.
Hella, amenée « en aveugle » près du site après le départ de George, retrouva l’endroit et décrivit l’emplacement d’un angle, la présence d’une colonne ronde cassée isolée au milieu, des petits carreaux muraux, et eut une image de bains ou de salle d’eau . Des fouilles effectuées les jours et semaines suivantes dans cette portion de désert mirent à jour la construction dans l’exact périmètre, avec les murs suivant les repères donnés. Le style bizantin, hautement improbable, fut corroboré par des croix bizantines rouges dessinées. La colonne ronde, cassée et isolée, de même que les corniches, étaient présentes. Par contre, les quelques petits carrelages (ronds et non pas carrés) qui furent trouvés sur place appartenaient bien à des bains, mais ces derniers étaient situés plus loin. En fait, George avait prédit l’emplacement général des bains, et des fouilles subséquentes les mirent à jour. Si cette première mission ne réussit pas à exhumer l’un des deux sites visés, elle fut cependant capable d’établir la solidité de la méthode : de nombreuses « trouvailles » archéologiques ponctuèrent le travail avec les deux talentueux médiums.

L’archéologie psychique, et en général les applications, offrent certains avantages que n’a pas la recherche de laboratoire. Pour les sujets psi : l’objectif est passionnant et hautement significatif, symboliquement et émotionnellement ; le processus est toujours diversifié et les résultats sont quasi immédiats : ainsi ils se sentent impliqués dans une réalisation importante. Pour les chercheurs : en laissant le sujet plus libre, ils participent en quelque sorte du processus psi et peuvent, sinon mieux le comprendre, du moins entrevoir son envergure possible ; de plus, la vérification des informations données est souvent possible sur le tas, ce qui donne des repères tangibles.