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Charles Richet

Charles Richet

Médecin français, agrégé de physiologie en 1878, membre de l’Académie des sciences et de médecine, Charles Richet devient Président d’honneur de l’IMI en 1919. Il occupe le poste de président de 1930 à 1935.


Charles Richet Charles Richet s’est illustré dans l’étude de l’anaphylaxie – notamment sur le choc anaphylactique – ce qui a permis de poser les bases de la sérothérapie. L’ensemble de ces travaux lui a valu le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1913.

Ses intérêts multiples et sa curiosité insatiable l’ont également amené à explorer d’autres domaines que la médecine, et avec autant de passion. En effet, Charles Richet fut à la fois romancier, poète, dramaturge, sociologue et même pionnier de l’aviation !

En 1891, il a fondé, en France, les Annales des sciences psychiques, sur le modèle des « Proceedings de la SPR, proposant la même année, le terme de « métapsychique » pour désigner, comme il l’a écrit plus tard, « une science qui a pour objet l’étude des phénomènes mécaniques ou psychologiques dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans l’intelligence humaine ». Cette expression, aujourd’hui en partie tombée en désuétude, présupposait un continuum entre biologique, physiologique, psychologique ou psychique et métapsychique.

Sa contribution à la recherche métapsychique fut très importante, notamment avec sa participation aux expériences des médiums célèbres de l’époque. En octobre 1892, il a participé, à Milan, à une commission qui présidait une série d’expériences à laquelle s’est prêtée Eusapia Palladino, une médium à effet physique.

Il a ensuite poursuivi ses propres expériences à Paris, et a publié le résultat de ses recherches dans le journal de la SPR, entamant dans le même temps une correspondance avec Frederick Myers.

Charles Richet s’était particulièrement intéressé à l’étude de la télépathie, de la clairvoyance, de la prémonition et de la psychokinèse. Mais il se défiait des théories et accordait la plus grande valeur à la réalité des faits. Comme tout chercheur, il avait cependant certains présupposés de base, notamment une conviction «physicaliste» selon laquelle la pensée (la conscience) ne pouvait se concevoir en dehors du cerveau. Par conséquent, pour lui, les phénomènes paranormaux pouvaient probablement se comprendre en fonction d’une énergétique interne (aujourd’hui, nous dirions «intrapsychique»). Pour lui, il était indispensable d’établir un cadre de recherche qui soit radicalement opposé aux hypothèses spirites. En effet, il considérait que les phénomènes paranormaux étaient uniquement de nature physiologique, et il réfutait toutes les conceptions reliées à la survivance de l’âme après la mort.

Ouvrages traitant de la parapsychologie :

 Traité de Métapsychique (1922)

 Notre sixième Sens ( 1928)

 L’Avenir de la Prémonition (1931)

 La Grande Espérance (1933)

 Au Secours (1935)

Biographie de Charles Richet par Eugène Osty