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Aspects de l’histoire de la parapsychologie – 1

Aspects de l’histoire de la parapsychologie – 1

LA RECHERCHE PSYCHIQUE AU CONGRES INTERNATIONAL DE PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE DE 1889

 Les approches des phénomènes psychiques au XIXème siècle

Le Congrès de 1889

Télépathie et hypnose

Hallucinations et recherche psychique au Congrès de 1889

Recherche Psychique dans les Congrès suivants


Carlos AlvaradoPF Lyceum Blog #14, September 14th, 2006

(Pour une biographie de Carlos S. Alvarado, cliquez ici.)

A la fin du XIXème siècle, les phénomènes de médiumnité, de télépathie et les autres phénomènes étudiés par la recherche psychique étaient en général ignorée par les psychologues, ou considérés comme étant des phénomènes dus au hasard, à des hallucinations, à des psychopathologies, ou au résultat de processus physiologiques (voire notre bibliographie sur le sujet, et le commentaire « Les approches des phénomènes psychiques au XIXème siècle ».

Malgré le scepticisme de nombreux psychologues envers la recherche psychique et ses phénomènes, il y eut d’intéressantes discussions sur le sujet. En 1889, William James écrivit ceci à propos d’une réunion de psychologues qui se tint à Paris :

« Le trait le plus frappant de ces discussions était, sans doute, leur tendance à fuir les quelconques horizons brumeux auxquels le nom de “recherche psychique” est à présent associé » (James, 1889, p. 615).

Le Congrès en question fut un événement important dans la professionnalisation de la psychologie en tant que communauté de recherche, et le premier de plusieurs congrès du genre.

Le Congrès passa en revue une variété de sujets dont l’hérédité, les hallucinations, l’hypnotisme et les sensations musculaires étaient les principaux. La recherche psychique intervint dans les discussions sur les hallucinations et l’hypnotisme.

Perspective

Edmond GurneyL’introduction des problèmes de la recherche psychique dans les Congrès internationaux de psychologie est certainement révélatrice de l’intérêt porté à ces sujets à la fin du XIXème siècle. Cependant, cela ne signifie pas que des sujets de recherche psychique n’étaient pas hautement controversés ni qu’ils étaient acceptés comme faisant partie de la psychologie. Bien que des hommes comme Edmund Gurney, Frederic W. H. Myers, Charles Richet, et d’autres voyaient certainement la transmission de pensée, la médiumnité, et d’autres phénomènes comme importants pour la psychologie, et comme des phénomènes représentatifs qui parfois ne pouvaient pas être expliqués par des mécanismes conventionnels tels que les automatismes, le hasard, la fraude, l’hallucination, et la suggestion, ceci n’était pas le point de vue des autorités officielles.
Frederic W.H. Myers

Ceci se voit clairement dans les études historiques des interactions entre les perspectives médicales et psychologiques et les idées à propos des phénomènes psychiques au cours du XIXème siècle. C’est également évident de par les réactions de certains auditeurs lors des conférences. Par conséquent, nous devons être prudents avant de conclure que la présence de la recherche psychique dans ces congrès signifiait son acceptation dans le courant dominant. A cette époque, comme aujourd’hui, la psychologie officielle et ses disciplines affiliées montraient un intérêt certain et une ouverture à ces sujets, mais il serait faux de considérer ces coups d’œil furtifs comme des indices d’acceptation par les professionnels de l’époque.

Même s’il fut avancé que la recherche psychique eut un impact sur le développement de la psychologie et de la psychiatrie (voir notre bibliographie et notre court article sur le sujet), nous ne pouvons pas revendiquer l’inclusion de la recherche psychique aux congrès par les autorités scientifiques officielles. Néanmoins, le Congrès nous offre un aperçu des lignes dynamiques d’influence et d’interaction concernant les phénomènes psychiques au cours de l’année 1889.

Références :

James, W. (1889). The congress of physiological psychology at Paris. Mind, 14, 614-615.

 

Les approches des phénomènes psychiques au XIXème siècle

Bien que les phénomènes psychiques ne fussent pas complètement négligés par de nombreux chercheurs en sciences de l’esprit du XIXème siècle, nombre d’entre eux ne pensaient pas que les phénomènes requéraient d’autres explications que celles conventionnelles de la tromperie et des phénomènes inconscients tels que les automatismes. L’œuvre du psychologue Joseph Jastrow en est un exemple (cliquez ici pour lire l’un de ses articles).

Joseph JastrowD’autres, comme les physiciens William Carpenter et William Hammond, expliquèrent tout par le biais du fonctionnement du système nerveux. Le psychiatre français Pierre Janet croyait que de nombreux phénomènes psychiques s’expliquaient par le fonctionnement conventionnel, bien que méconnu, de l’esprit subconscient.

Pierre JanetDans un important ouvrage classique, L’automatisme psychologique (1889), Janet traite des nombreuses manifestations de dissociation, telles que l’amnésie et la double personnalité, phénomènes qu’il considérait comme pathologiques. L’un des phénomènes qu’il présenta pour illustrer les variétés de dissociation était la médiumnité et les automatismes moteurs. Pourtant, Janet ne prit pas en considération la possibilité que les paroles et discours en transe des médiums pussent inclure des informations outrepassant le rayon sensoriel des médiums, comme le croyaient certains chercheurs en sciences psychiques.

Les chercheurs en sciences psychiques, dont les travaux s’organisèrent avec la fondation à Londres de la Society for Psychical Research (SPR) en 1882, s’intéressaient également à ces idées. Toutefois, ils explorèrent aussi la possibilité que les explications données par Carpenter, Jastrow, Janet et les autres ne fussent pas suffisantes. En d’autres termes, parmi d’autres problèmes, ils voulurent étudier empiriquement la possibilité que la télépathie pût impliquer une véritable transmission d’images, d’émotions ou d’idées sans l’utilisation des modes de connaissance sensoriels ou inférentiels, de même que la possibilité que les médiums à phénomènes mentaux pussent délivrer des messages véridiques ou authentiques de la part d’individus apparemment défunts sans opérer par le biais de canaux d’information normaux.William Carpenter

Parmi les pionniers les plus fameux de la SPR on comptait Frederic W. H. Myers et Edmund Gurney. Leurs travaux, et ceux des autres, incluaient des expériences de transmission de pensée, de télépathie spontanée, d’apparitions de trépassés, et de médiumnité mentale.

La personnalité humaine, sa survivance, ses manifestations supranormales (1903) de Myers résume ses idées importantes à propos de l’esprit subliminal, ainsi que les travaux du XIXème siècle de la SPR.

Références

Janet, P. (1889). L’automatisme psychologique: Essai de psychologie expérimentale sur les formes inférieures de l’activité humaine. Paris : Félix Alcan.

Myers, F. W. H. (1903). Human personality and its survival of bodily death (2 vols.). London : Longmans, Green.

 

Le Congrès de 1889

L’historien de la psychologie Serge Nicolas a affirmé dans son Histoire de la Psychologie Française (2002) que l’établissement de Congrès internationaux de psychologie fut en partie le reflet des activités d’autres sociétés scientifiques, et le résultat indirect d’expositions universelles très populaires tenues durant le dernier quart du XIXe siècle. On peut évidemment avancer qu’il y eut plus que cela.

Julian OchorowiczEn 1889, la psychologie avait développé plusieurs spécialités couvrant des domaines spécifiques (dont les études criminelles, l’éducation, la psychopathologie, la psychophysique, la thérapie) et des phénomènes spécifiques (amnésie, automatismes, hallucinations, hypnose, éducation, perception). Certains psychologues affirmèrent le besoin d’intégrer, ou au moins de partager la connaissance. Ce fut en partie la motivation du philosophe et psychologue polonais Julian Ochorowicz dans son article de 1881, publié dans la Revue Philosophique de la France et de l’Etranger, dans lequel il suggéra que les développements futurs de la psychologie pourraient tirer bénéfice de congrès internationaux similaires à ceux d’autres disciplines.

Jean-Martin CharcotEn 1889, plusieurs universitaires et chercheurs décidèrent de tenir le Congrès International de Psychologie Physiologique à Paris. Des résumés du Congrès furent publiés par James (1889), Marillier (1889) et A.T. Myers (1889). Les rencontres eurent lieu entre le 6 et le 10 août. Au cours du congrès, le nom fut changé en « Congrès International de Psychologie Expérimentale ». Cependant, plusieurs des comptes rendus contemporains, et les actes du congrès (Congrès International, 1890) conservèrent le nom original. Le Président du congrès (bien qu’absent des actes) était le neurologiste Jean-Martin Charcot. En 1889, Charcot était internationalement connu pour son travail neurologique ainsi que pour son travail sur l’hystérie. Les Vice-Présidents étaient Jacques J.V. Magnan, Théodule Ribot et Hippolyte Taine. Le physiologiste et métapsychiste Charles Richet fut Secrétaire, et un comité de soutien incluait des représentants éminents des autres pays, comme Francis Galton (Angleterre), William James (Etats-Unis), Pierre Janet (France), Cesare Lombroso (Italie) et Wilhelm Wundt (Allemagne).

En plus des individus qui viennent d’être mentionnés, les actes du Congrès incluent une liste de participants, dont beaucoup ont contribué à la recherche psychique soit avant soit après le Congrès. Parmi ceux-ci :

Alexandre Baréty
Théodore Flournoy
Henri Bourru
Prosper Burot
Joseph Grasset
Jules Héricourt
Joseph Jastrow
A. A. Liébault
Léon Marillier
Frederic W. H. Myers
Julian Ochorowicz
Albert de Rochas
Albert F. Schrenck-Notzing
Henry Sidgwick
Eleanor Sidgwick
Références

Congrès International de Psychologie Physiologique (1890). Paris: Bureau des Revues.

James, W. (1899). The congress of physiological psychology at Paris. Mind, 14, 614-615.

Marillier, L. (1889). Le congrès de psychologie physiologique de 1889 . Revue Philosophique de la France en de l’Étranger, 28, 539-546.

Myers, A. T. (1889).International Congress of Experimental Psychology. Proceedings of the Society for Psychical Research, 5, 171-182.

Nicolas, S. (2002). Histoire de la psychologie française: Naissance d’une nouvelle science. Paris: In Press.

Ochorowicz, J. (1881). Projet d’un congrès international de psychologie [. Revue Philosophique de la France en de l’Étranger, 12, 1-17.

 

Télépathie et hypnose

D’autres discussions sur les phénomènes télépathiques durant le Congrès international de 1889 eurent lieu au cours des sessions portant sur l’hypnose. Discutant de terminologie, Brissaud et Richet (1890) définirent la suggestion mentale comme une suggestion où la personne envoyant la pensée ne donne aucune indication à l’autre personne qui aurait pu être perçue par les « sens [ou par ses]… facultés normales de connaissance » (p. 27).

Charles RichetA la suite d’autres discussions sur les explications conventionnelles de la suggestion mentale en vogue à la fin du XIXe siècle (cf. Ochorowicz, 1887/1891), Marillier (1890) parla du besoin de contrôler les sources d’erreur dans l’étude expérimentale de ce phénomène. Il est essentiel, disait-il, de contrôler la possibilité que l’expérimentateur ne donne pas « involontairement au sujet un signe que celui-ci pourrait interpréter, consciemment ou inconsciemment » (p. 17).

Il est intéressant de voir que Frederic W.H. Myers était actif durant le Congrès, apportant la perspective de la recherche psychique. Même s’il ne fit aucun exposé formel, il présenta des résumés du travail conduit par la Society for Psychical Research. Ce fut le cas lors d’une session sur la sensibilité hypnotique, dans lequel Myers rappela aux membres du Congrès les expériences d’Edmund Gurney suggérant l’existence d’une influence physique mesmérique sur les mains de sujets humains. Cependant, Gilbert Ballet et Joseph Delboeuf exprimèrent leur scepticisme, mentionnant la possibilité que les sujets pussent percevoir la main du magnétiseur à travers les émissions de chaleur (De la Sensibilité Hypnotique, 1890).

Joseph BabinskiDans une autre session, après un exposé de Joseph J.F.F. Babinski, Myers présenta un bref résumé du travail sur le transfert de pensée conduit par la SPR. Ainsi qu’il l’affirmait dans son résumé : « Ces expériences furent faites avec des personnes dans un état normal et avec des personnes hypnotisées,… il ne fait aucun doute que de telles transmissions d’idées… sont des faits réels » (Discussion de l’exposé de Babinski à propos d’hypnose, 1890, p. 138). (La photographie ci-dessous est celle de Babinski.

Références

Brissaud, P., & Richet, C. (1890). Hypnotisme: 7: Essai d’une terminologie dans les questions d’hypnotisme. Congrès International de Psychologie Physiologique (pp. 24-27). Paris: Bureau des Revues.

« De la sensibilité hypnotique ». (1890). Congrès International de Psychologie Physiologique (pp. 59-63). Paris: Bureau des Revues.

[Discussion de l’exposé de Babinski à propos d’hypnose]. (1890). Congrès International de Psychologie Physiologique (pp. 136-139). Paris: Bureau des Revues.

Marillier, L. (1890). Hypnotisme: 1: Des causes d’erreur dans l’observation des phénomènes de suggestion hypnotique. Congrès International de Psychologie Physiologique (p. 17). Paris: Bureau des Revues.

Ochorowicz, J. (1891). Mental suggestion (J. Fitzgerald, trans.). New York: Humbolt. (Original work published 1887)

 

Hallucinations et recherche psychique au Congrès de 1889

Les discussions sur les hallucinations au Congrès ont surtout porté sur des exposés du travail de la Society for Psychical Research sur le Recensement des hallucinations, dont les résultats préliminaires furent discutés la même année par Henry Sidgwick (1889ab) dans les Proceedings de la SPR.

Le savant français Léon Marillier fit un exposé sur le Recensement dans lequel il affirma

La Société pour la recherche psychologique (de Londres) [en réalité, la Society pour la recherche psychique !] a réalisé une enquête sur les hallucinations dont le but principal est de déterminer la fréquence de ce phénomène chez les individus normaux. Sont écartées de cette recherche les hallucinations des fous et des hystériques, les hallucinations durant un délire fiévreux, les hallucinations résultant d’une intoxication, [et] les hallucinations hypnagogiques (Marillier, 1890a, p. 13).

Plus loin, le même auteur affirma : « Les statistiques d’hallucination… semble établir que des coïncidences fréquentes existent entre les hallucinations et des faits réels » (Marillier, 1890b, p. 44). Cela faisait référence à un sujet controversé, le travail de la SPR suggérant que certaines hallucinations étaient véridiques. A la suite de leur étude déjà classique Phantasms of the Living (en français, traduit par Marillier sous le titre Les Hallucinations Télépathiques, 1891), écrit par Edmund Gurney, Frederic W.H. Myers et Frank Podmore (1886), ces auteurs avaient avancé que l’esprit pouvait exprimer des messages acquis télépathiquement à travers des hallucinations. Ainsi que Richet l’indiqua lors du Congrès, l’adjectif « véridique » signifie que ces hallucinations étaient « liées à un fait réel inconnu de la personne ayant l’hallucination » (Richet, 1890, p. 33). Plusieurs de ces hallucinations véridiques coïncidaient avec la mort au loin d’un autre individu, habituellement un proche ou un ami du percipient.Cesare Lombroso

Une autre discussion sur le même sujet prit place durant le Congrès le 10 août. Richet déclara que certains membres du Congrès désiraient parler des phénomènes de « transmission d’idées ». Janet suggéra que, puisque plusieurs membres de la SPR étaient présents, ils pourraient résumer eux-mêmes leurs recherches, une tâche qui fut prise en charge par Myers. Bien que Myers se montrât favorable à l’existence du transfert de pensées, il fut clair sur le fait que les résultats ne pouvaient pas être répétés à volonté. Richet affirma qu’il était familier avec le travail de la SPR et que son propre travail était consistant avec leurs résultats. « Si une telle transmission mentale est vraie », écrivit-il, « cela constituera… l’une des plus grandes découvertes de notre époque » (Statistique des Hallucinations, 1890, p. 153).

Références

Gurney, E., Myers, F. W. H., & Podmore, F. (1886). Phantasms of the living (2 vols.). London: Trübner.

Marillier, L. (1890a). Étude statistique des hallucinations. Congrès International de Psychologie Physiologique (p. 13). Paris: Bureau des Revues.

Marillier, L. (1890b). Statistique des hallucinations. Congrès International de Psychologie Physiologique (pp. 44-47). Paris: Bureau des Revues.

Richet, C. (1890). Les travaux du Congrès de psychologie physiologique. Congrès International de Psychologie Physiologique (pp. 32-38). Paris: Bureau des Revues.

Sidgwick, H. (1889a). Address by the President on the Census of Hallucinations. Proceedings of the Society for Psychical Research, 5, 7-12.

Sidgwick, H. (1889b). An interim report on the Census of Hallucinations. Proceedings of the Society for Psychical Research, 5, 183-185.

Statistique des Hallucinations. (1890). Congrès International de Psychologie Physiologique (pp. 151-157). Paris: Bureau des Revues.

 

Recherche Psychique dans les Congrès suivants

Tandis qu’il y a eu de nombreux Congrès internationaux de psychologie, ceux où figure la recherche psychique furent tenus à Londres en 1892, à Munich en 1896, à Paris en 1900, et, jusqu’à un certain point, à Rome en 1905. Les actes de ces congrès tenus entre 1892 et 1900 incluent les résumés suivants d’articles relatifs à la recherche psychique :

International Congress of Experimental Psychology.
London: Williams & Norgate, 1892.
Marillier, L. “Rapport sur l’enquête statistique sur les hallucinations” (France et pays de langue française), pp. 62-67.

Myers, F. W. H. “Sensory automatism and induced hallucinations,” [Automatisme sensoriel et hallucinations induites] pp. 162-164.

Sidgwick, H. “Statistical inquiry into hallucinations,” [Enquête statistique sur les hallucinations] pp. 56-61.

Sidgwick, Mrs. H. [E. M.]. “Experiments in thought-transference,” [Expérimentations sur le transfert de pensée] pp. 168-169.

Dritte Internationaler Congress für Psychologie in München.
München: J. F. Lehman, 1897.
Bager-Sjögren, Dr. “Ist es möglich, durch eine internationale Hallucinationsstatistik einen Beweis zu erbringen für die Existenz telepathischer Ein wirkungen?” [Est-il possible de prouver l’existence des influences télépathiques à travers des statistiques internationales sur les hallucinations ?], pp. 394-402.

Flournoy, T. “Quelques faits d’imagination subliminale chez les mediums” [Some facts about the subliminal imagination in mediums], pp. 419-420.

Sidgwick, Mrs. H. [E. M.]. “On a statistical enquiry into sensory hallucinations experienced while awake by persons in ordinary health,” [A propos d’une enquête statistique sur les hallucinations sensorielles durant l’état de veille de personnes en bonne santé] pp. 390-392.

Sidgwick, Professor [H]. “Experiments in involuntary whispering, and their bearing on alleged cases of thought-transference,” [Expérimentations sur les soupirs involontaires et leur rapport aux cas allégués de transfert de pensée] pp. 404-407.

Janet, P. (Ed.). IVe Congrès International de Psychologie.
Paris: Félix Alcan, 1901.
Baraduc, H. “Les vibrations de la force vitale: Le dualisme humain: Application a la thérapeutique des maladies nerveuses”, pp. 621-623.

Dariex, X. “De diverse expériences sur les mouvements d’objets matérieles provoquées sans contact par une force psychique agissant a distance”, pp. 632-638.

Delanne, G. “La psychologie expérimentale”, pp. 610-612.

Denis, L. “Psychologie expérimentale: Phénomènes d’extériorisation et de dédoublement”, pp. 614-617.

Myers, F. W. H. “On the trance phenomena of Mrs Thompson,” [A propos des phénomènes de transe de Mrs Thompson], pp. 113-121.

Les actes des deux derniers congrès incluent des commentaires exprimant l’opposition au spiritisme et à la recherche psychique. Les derniers congrès n’incluent pas autant de contributions à ces sujets. Cela semble être d’autres exemples de la façon dont la science établie s’est séparée de l’étude des phénomènes psychiques.